Le 10 juil. 2024
De 12h à 13h

Lieu Virtuel - Via Zoom
ContactColleen Vani

Série des développeurs de l’industrie d’adMare avec la Dre Morag Park : Avatars de patients : Modèles reproductibles de métastases pour la découverte et l’application

Série des développeurs de l’industrie d’adMare avec la Dre Morag Park : Avatars de patients : Modèles reproductibles de métastases pour la découverte et l’application

Rejoignez-nous le mercredi 10 juillet pour un webinaire de la série des développeurs de l’industrie d’adMare avec la Dre Morag Park pour entendre son webinaire intitulé : « Avatars de patients : Modèles reproductibles de métastases pour la découverte et la traduction ».

L’élaboration et l’application de modèles expérimentaux de cancer humain reproduisant fidèlement l’hétérogénéité des tumeurs, l’évolution de la maladie et les métastases, la réponse thérapeutique et la résistance aux médicaments constituent depuis longtemps un défi de taille pour le domaine de la recherche sur le cancer. Ces modèles sont essentiels au développement et à la validation de nouveaux traitements et de nouveaux biomarqueurs, et ils sont indispensables à la mise au point de médicaments de précision contre le cancer. Les approches traditionnelles, qui s’appuient généralement sur l’utilisation de lignées cellulaires cancéreuses établies et de leurs xénogreffes correspondantes, ont été essentielles pour identifier les cibles du cancer et les mécanismes biologiques. Cependant, elles ont souvent échoué à prédire l’efficacité des médicaments dans les contextes cliniques. Il est important de souligner qu’étant donné que la plupart des lignées cellulaires existantes ont été développées avant l’avènement de nombreux traitements modernes, elles ne reflètent pas de manière adéquate le principal défi clinique que posent les maladies résistantes aux médicaments. La mise au point de traitements candidats contre le cancer est un processus qui nécessite énormément de ressources, et la communauté de chercheurs continue d’étudier des options allant au-delà de la caractérisation génomique statique. Malgré certaines mises en garde, les xénogreffes dérivées de patients (PDX) constituent un modèle puissant pour évaluer l’efficacité des agents anticancéreux et comprendre les mécanismes moléculaires de la résistance aux médicaments.

À propos de la Dre Morag Park

Morag Park est professeure distinguée James McGill aux départements d’oncologie, de biochimie et de médecine, titulaire de la Chaire Diane et Sal Guerrera en génétique du cancer, et directrice de l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (depuis 2013) à l’Université McGill. Elle est membre de la Société royale du Canada, membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et chevalière de l’Ordre national du Québec.

Elle a obtenu un baccalauréat en sciences avec mention très honorable de l’Université de Glasgow et un doctorat en carcinogenèse virale du Medical Research Council Virology Institute en Écosse. Elle a également suivi une formation postdoctorale au National Cancer Institute à Washington, D.C., avant de se joindre à l’Université McGill en 1989. La professeure Park a occupé de nombreux postes de direction, notamment celui de directrice du Groupe d’oncologie moléculaire au Centre universitaire de santé McGill (de 2005 à 2008), de directrice scientifique de l’Institut du cancer des IRSC (de 2008 à 2013) et de coprésidente de l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer (de 2008 à 2010).

Elle a reçu un prix de l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer (2015) en reconnaissance de son leadership exceptionnel en matière de recherche sur le cancer, et la médaille d’or Arthur Wynne de la Société canadienne pour les biosciences moléculaires (2016) pour ses importantes contributions dans les domaines de la biochimie, de la biologie moléculaire et de la biologie cellulaire au Canada. Elle est également lauréate du prix Robert L. Noble de la Société canadienne du cancer (2017), du Grand prix scientifique de la Fondation cancer du sein du Québec (2019), du prix Michel-Sarrazin du Club de recherches cliniques du Québec (2021), et du prix Armand-Frappier du Québec (2021).

La professeure Park est une chef de file dans le domaine de la recherche sur les récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK) et les mécanismes d’activation oncogénique des RTK dans les cancers humains. Elle a créé le Groupe de génomique fonctionnelle du cancer du sein à l’Université McGill en plus d’être une pionnière avec ses travaux de recherche sur les tumeurs du sein et le microenvironnement immunitaire. Elle a été élue présidente du Tumour Microenvironment Network de l’American Association for Cancer Research (de 2015 à 2017), et elle a publié plus de 280 articles avec un indice h de 92.